Le 26 janvier dernier, le procès des cinq coaccusés avait avorté. Photo : DR
Le ministère public tente d'éviter une répétition de la débâcle survenue au procès initial des cinq coaccusés dans l'affaire Norbourg en simplifiant les procédures.
Il s'agit toutefois d'une bien modeste simplification.
La Couronne a en effet retiré les accusations de complot et de recyclage des produits de la criminalité qui pesaient contre Serge Beugré, Jean Cholette, Félicien Souka, Rémi Deschambault et Jean Renaud.
Le nombre total d'accusations passe donc de 702 à 615, une quantité qui demeure tout de même considérable. Du même souffle, le ministère public offre à la défense de tenir le procès devant un juge seul plutôt que devant un jury, cette fois, proposition qui recevra sa réponse le 22 mars.
Le 26 janvier dernier, le procès des cinq coaccusés avait avorté alors que le jury s'était avéré dans l'incapacité complète d'en venir à des verdicts unanimes pour les cinq accusés, forçant la tenue d'un nouveau procès.
Les cinq hommes sont accusés de fraude et de fabrication de faux en marge de la vaste machination qui a floué plus de 9200 épargnants de leurs avoirs.
L'ancien pdg de Norbourg, Vincent Lacroix, a pour sa part plaidé coupable aux accusations qui pesaient contre lui et a été condamné à 13 ans de pénitencier. Il sera éligible à une remise en liberté conditionnelle au sixième de sa peine, c'est-à-dire lorsqu'il aura purgé 26 mois de sa peine.