Pourquoi une telle décision? Parce que le rachat de ces bons de souscription libère la banque d’affaires des contraintes imposées à son fonctionnement par l’État fédéral, et en particulier les limitations en ce qui concerne la rémunération des cadres dirigeants.
De fait, le dossier des rémunérations et autres primes est le sujet chaud à Wall Street, après la divulgation d’un rapport d’Andrew Cuomo, le procureur de New York, qui a mis au jour le versement l’an dernier de 33 milliards de dollars américains sous forme de bonus effectué par neuf banques ayant reçu le soutien de l’État fédéral.
Signe que Morgan Stanley ne veut plus avoir aucun lien avec le gouvernement américain, elle a remboursé dès juin les 10 milliards que celui-ci lui avait versé pour affronter la récession. La banque d’affaires avait été jugée insuffisamment capitalisée par les autorités fédérales à l'issue des "tests de résistance" dont le résultat avait été publié en mai, mais l'établissement était parvenu à lever 2,2 milliards en quelques heures grâce à une augmentation de capital.
Avec AFP.
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