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Le bénéfice net part du groupe a chuté de 70% au quatrième trimestre sur un an à cause d'un bond des réserves juridiques de 1,2 milliard de dollars, lié à « des problèmes ayant trait aux prêts immobiliers et à la crise du crédit », précise-t-elle dans un communiqué.
Morgan Stanley signale donc que, pour elle comme pour JPMorgan Chase ou d'autres grandes banques, l'addition liée à leurs dérives dans les « subprime », ces prêts hypothécaires à risques à l'origine de la crise financière, risque encore de s'alourdir.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 12% sur la période, à 7,8 milliards de dollars.
En termes d'activités, le chiffre d'affaires de Morgan Stanley a été tiré par les investissements (+139%) et le courtage (+34%).
La banque d'investissement, les commissions et frais sur transactions financières, ou encore la gestion d'actifs ont enregistré une progression de leurs recettes plus modeste, comprise entre 7 et 10%, mais toutes les activités de la banques ont vu leurs revenus progresser.
« Les résultats du quatrième trimestre illustrent la cohérence intrinsèque de notre modèle d'activité », a commenté le PDG James Gorman, cité dans le communiqué.
« Fait important, nous continuons à faire face à beaucoup des problèmes juridiques issus de la crise financière. Nous comptons continuer d'avancer vers nos objectifs stratégiques » en 2014, a-t-il conclu.