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L’agence de notation Moody’s a dégradé la note de 15 grandes banques occidentales, dont la Banque Royale du Canada (RBC), première banque du pays. L’attention des investisseurs se tourne davantage vers Credit Suisse qui perd trois crans.

C’est Credit Suisse qui subit la plus forte dégradation avec une baisse de trois crans. La cote passe de Aa2 à A2.

Pour la RBC, Moody’s abaisse sa cote de deux crans à Aa3.

« Toutes ces banques sont significativement exposées à la volatilité et aux risques d’une importante baisse des marchés boursiers », écrit Greg Bauer, directeur de la gestion bancaire internationale de Moody’s.

Parmi les autres banques dégradées, HSBC, Lloyds et RBS perdent un cran. Bank of America, BNP Paribas, Barclays, Citigroup, Credit Agricole, Goldman Sachs, JP Morgan, Morgan Stanley, et UBS le sont de deux crans.

Dans une note publiée le 15 février, l'agence de notation avait prévenu qu'elle pourrait reviser la note de ces banques à la baisse.

« Depuis cette annonce, nous n'avons pas observé de différence (à la hausse ou à la baisse) des coûts de financement de la banque, a souligné Raymond Chouinard, directeur des Médias et des relations publique chez RBC dans un courriel. Nous croyons que cette baisse de la note de RBC annoncée par Moody's aura une influence très négligeable sur ces mêmes coûts.»

Il ajoute que RBC demeure l'une des banques qui conservent les notes les plus élevées, comparativement à d'autres institutions financières d'envergure mondiale.

«Il faut aussi noter que même si Moody's a adopté une analyse différente de l'industrie des marchés des capitaux, RBC Marchés des capitaux est demeurée continuellement profitable, en raison d'une gestion stratégique adéquate et d'une gestion de risque prudente », conclut Raymond Chouinard.

Avec Stéphane Rolland