L'avocat d'une femme ayant déposé une poursuite contre la Banque Scotia au sujet d'heures supplémentaires qui n'auraient pas été rétribuées affirme que la tenue des livres de l'institution à cet égard manquait de rigueur.
Louis Sokolov a soutenu, devant le tribunal ontarien qui entend le recours collectif, que la politique du siège social de la Scotia sur les heures supplémentaires contrastait avec les procédures en vigueur dans les succursales de la banque. Selon lui, cette situation a fait en sorte que plusieurs employés ont travaillé sans être payés.
Me Sokolov représente Cindy Fulawka, qui représente la poursuite contre la Banque Scotia au nom de 5000 employés travaillant à titre de banquiers, de conseillers financiers et de chargés de clientèle pour de petites entreprises.
Déposée en 2007, la poursuite touche tous les membres du personnel de vente à temps plein qui ont travaillé dans le secteur des opérations de détail de la Banque Scotia après 2000.
Me Sokolov a fait valoir que sa cliente était l'un des rares employés d'une succursale de la Scotia étant en mesure de présenter une réclamation directe contre l'institution bancaire.
Selon lui, bon nombre d'employés de la Banque Scotia n'oseraient pas poursuivre leur employeur par crainte de représailles. L'avocat a ajouté qu'il s'agissait d'employés modestement rétribués, non syndiqués et ne jouissant que d'une faible sécurité d'emploi.
Un avocat de la Banque Scotia a toutefois rejeté ces allégations. Il présentera ses arguments mardi.