Xavier Rolet, le président et chef de la direction du London Stock Exchange
Celui qui voulait être acheteur sera-t-il acheté? C’est la question que se posent les analystes et les investisseurs qui spéculent sur une possible offre d’acquisition (ou de fusion) du Groupe Nasdaq OMX sur le London Stock Exchange Group (LSE), maintenant que la bourse européenne a jeté la serviette dans sa tentative d’acquérir le Groupe TMX.
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Aujourd’hui, l’action du LSE s’apprécie de 4,8% à la Bourse de Londres en fin d’après-midi, heure locale. L’action du Nasdaq a, elle aussi, pris de l’altitude hier. Elle a terminé la séance en hausse de 4,71% à 25,14 $US.
Une solution de rechange pour deux sociétés qui ont perdu leur pari? Rappelons que le LSE a abandonné hier sa tentative d’acquérir le Groupe TMX, propriétaire des marchés de Montréal et de Toronto. Le LSE et le Groupe TMX n’ont pas réussi à recueillir suffisamment d’appuis à leur projet.
Le Nasdaq, quant à lui, a abandonné en mai son offre d’achat hostile sur le NYSE-Euronext, car elle craignait ne pas obtenir l’autorisation des autorités sur la concurrence aux États-Unis. Le NYSE-Euronext, quant à elle, a conclu une entente de fusion avec la Bourse de Francfort.
LSE et Nasdaq ne sont pas les seuls à s’être fait échauder. Le gouvernement australien a bloqué l’acquisition de la Bourse de Sydney par la Bourse de Singapour en avril.
Le pdg du Nasdaq Bob Greifeld avait dit que la Bourse de Londres faisait partie des nombreuses sociétés avec qui il parlait d’une possible fusion. M. Greifeld et son homologue à la Bourse de Londres, Xavier Rolet, ont tous deux parlé de l’importance de la consolidation des places boursière pour demeurer concurrentiels.
