Londres : deuxième plan d'aide aux banques

Publié le 19/01/2009 à 00:00

Londres : deuxième plan d'aide aux banques

Publié le 19/01/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
La Bourse de Londres a baissé, certains craignant que ces mesures n'annoncent la prochaine nationalisation totale d'une ou plusieurs banques, après plusieurs nationalisations partielles.

La Royal Bank of Scotland est particulièrement observée car elle a révélé qu'elle devrait enregistrer une année entièrement dans le rouge. Ses pertes pourraient atteindre les 28 milliards de livres (soit environ 51 milliards $ CAN), ce qui en ferait les plus importantes jamais enregistrées par une société britannique.

Le premier ministre Gordon Brown a déclaré que le gouvernement était monté à près de 70 pour cent dans le capital de RBS mais a refusé de dire s'il comptait aller à terme jusqu'à 100 pour cent.

L'Etat possédait environ 57 pour cent de la RBS et 43 pour cent de la Lloyds, tandis que les banques Northern Rock et Bradford & Bingley ont été totalement nationalisées fin 2008.

Le chef du gouvernement et le secrétaire au Trésor, Alistair Darling, ont expliqué que le premier plan de 37 milliards de livres sterling (67 milliards $ CAN) adopté en octobre n'avait pas suffi à encourager les banques à reprendre le cours normal de leurs activités de crédit. "Les bonnes entreprises doivent avoir accès au crédit, des emplois ne doivent pas être inutilement perdus", a insisté M. Brown.

Le gouvernement proposera aux banques une garantie à environ 90% contre le défaut de remboursement des créances douteuses qu'elles possèdent, en contrepartie de quoi les établissements s'engageront légalement à accorder davantage de crédits aux entreprises et particuliers.

Ni M. Brown, ni M. Darling n'ont voulu évaluer le coût de ce nouveau plan pour le contribuable britannique, soulignant que les détails seraient mis au point quand les banques accepteraient de participer au programme.

Dans l'opposition démocrate libérale, le député Vince Cable a cité des experts financiers selon lesquels les contribuables pourraient avoir à assumer des pertes atteignant jusqu'à 40 milliards de livres (73 milliards $ CAN).

Le premier ministre a assuré que "les investissements ne seraient pas maintenus au-delà du temps nécessaire à assurer la stabilité", sans toutefois préciser de durée.

Le plan prévoit également l'affectation de 50 milliards de livres (91 milliards $ CAN) à la création d'un fonds spécial permettant à la Banque d'Angleterre de racheter des emprunts de grande qualité et autres avoirs directement aux banques.

La Commission européenne a souligné que les plans de sauvetage et le manque à gagner fiscal creusaient la dette publique du Royaume-Uni.

En octobre, le gouvernement britannique a débloqué 37 milliards de livres (67 milliards $ CAN) pour prendre des participations dans des banques du pays en difficulté. L'Etat possède déjà environ 57 pour cent de la Royal Bank of Scotland par exemple, 43 pour cent de la Lloyds, et les banques Northern Rock ainsi que Bradford & Bingley ont été totalement nationalisées.



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