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Les cinq plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec se sont partagés des primes au rendement totalisant 1,14 million $ en 2009, selon le rapport annuel de l'institution.
Conformément à son contrat de travail, le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, n'a touché aucune prime. Son salaire a atteint 404 000 $, ce à quoi s'est ajoutée une allocation de 32 000 $, pour un total de 436 000 $.
Le vice-président aux affaires juridiques, Claude Bergeron, a toutefois eu droit à une prime de 350 000 $ qui, additionnée à un salaire de base de 305 000 $ et à la valeur de son régime de retraite, a porté sa rémunération totale à 917 000 $ en 2009.
Bernard Morency, vice-président à la gestion des comptes des déposants, a reçu une prime de 300 000 $ et un salaire de base de 136 000 $, pour une rémunération totale de 771 000 $ (y compris la valeur du régime de retraite), tandis que Normand Provost, vice-président aux placements privés et chef des opérations, a obtenu une prime de 300 000 $ et un salaire de 349 000 $, pour un total de 911 000 $.
Enfin, le président du groupe immobilier de la Caisse, René Tremblay, a eu droit à un salaire de base de 192 000 $ et à une prime du même montant, pour une rémunération totale de 449 000 $.
A l'ensemble de ses cadres et gestionnaires de comptes, l'institution a versé des primes totalisant 20 millions $ en 2009. L'année précédente, marquée par une perte sans précédent de 40 milliards $, aucun boni n'avait été attribué. Par rapport à 2007, les primes ont chuté de 52 pour cent l'an dernier, a indiqué la Caisse jeudi.
En 2009, l'institution a dégagé un rendement de 10 pour cent. Le mois dernier, la direction a annoncé un resserrement du programme de primes, dont l'appellation officielle est rémunération incitative.