Les cuisiniers d'AIG reçoivent aussi des primes!

Publié le 14/10/2009 à 11:10

Les cuisiniers d'AIG reçoivent aussi des primes!

Publié le 14/10/2009 à 11:10

Un aide-cuisinier d'AIG aurait reçu une prime de 7 700 $US en mars dernier. Photo : Bloomberg

Près de 168 millions de dollars (M$) en primes de rétention ont été versés à plusieurs employés d'AIG, que ce soit au niveau des activités financières de l'entreprise ou à celui des cuisines!

En effet, un aide-cuisinier aurait reçu une prime de 7 700 $US en mars dernier, selon un rapport gouvernemental dont le Financial Times a obtenu copie. Un « administrateur de dossier » aurait quant à lui reçu 700$ alors que des cadres seniors mettaient la main sur des primes de près de 4 M$ chacune.

Ces primes auraient été versées après que le gouvernement américain soit venu à la rescousse de l'assureur. AIG a refusé de commenter l'affaire au Financial Times qui a toutefois réussi à obtenir l'opinion de Charles Elson, un professeur de l'Université du Delaware spécialisé dans la gouvernance des entreprises.

« Il est assez étrange pour un cuisinier de recevoir une prime de rétention puisque si tout le monde reçoit un boni, ça rend le programme moins pertinent », explique-t-il.

Ces découvertes pourraient bien consolider la force et la crédibilité du « tsar de la paie » du gouvernement américain, Kenneth Feinberg. Il tente actuellement de mettre en application des mesures sévères contre la structure de rémunération d'entreprises comme AIG.

 Avec le Financial Times

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.