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Le Bureau du surintendant des institutions financières a révélé mardi que les six plus grandes banques canadiennes sont maintenant dites d'importance systémique nationale.
À ce titre, elles feront l'objet d'une surveillance et d'exigences redditionnelles accrues, et d'un supplément de 1% des fonds propres pondérés en fonction du risque d'ici le 1er janvier 2016.
Il s'agit de la Banque de Montréal, de la Banque de Nouvelle-Écosse, de la Banque Canadienne Impériale de Commerce, de la Banque Nationale, de la Banque Royale et de la Banque Toronto-Dominion.
Les critères utilisés pour établir l'importance systémique nationale d'une banque sont la taille, l'interconnexion, la substituabilité et la complexité.
La surintendante des institutions financières, Julie Dickson, a indiqué par voie de communiqué que les mesures annoncées mardi sont destinées à contenir la probabilité que l'économie ou les contribuables subissent les conséquences de la faillite d'une institution financière de grande taille ou de difficultés avec lesquelles elle pourrait devoir composer.
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