Ce sauvetage pourrait coûter jusqu’à 700 milliards de dollars au Trésor américain. L’ébauche qui circule depuis dimanche soir.
Les démocrates qui le passent en revue souhaiteraient lui donner une dimension plus proche du "Main street". Ils soulignent que les rachats d’actifs devraient être accompagnés de clauses limitant les salaires des directeurs qui ont mené ces banques à cette situation de crise. Ils voudraient aussi y voir des mesures pour aider les particuliers qui ne parviennent pas à rembourser leurs hypothèques.
Enfin, les démocrates insistent pour que le Trésor ait la possibilité de prendre des participations dans le capital de ces institutions financières. Ils voudraient doter le Trésor d'un droit de regard sur ces institutions financières en contrepartie de l’aide qui leur est apportée.
L’administration Bush, pour sa part, fait pression pour que le plan soit voté le plus tôt possible sans s’attarder sur des clauses supplémentaires qui «diminueraient l’efficacité du plan».
Du côté des institutions financières, les lobbyistes insistent pour l’élargissement du plan au rachat de catégories d’actifs autres que les titres adossés à des hypothèques. Ils voudraient aussi que leurs filiales à l’étranger puissent se prévaloir des dispositions de ce plan, ce qui aurait reçu une appréciation positive de l’administration.
Avec le New York Times et le Wall Street Journal