La TD estime que Charles Schwab lui procurera 141M$ au T1

Publié le 18/01/2024 à 16:51

La TD estime que Charles Schwab lui procurera 141M$ au T1

Publié le 18/01/2024 à 16:51

Par La Presse Canadienne

TD affirme que le bénéfice net ajusté devrait s'établir à environ 230M$, soit une baisse d'environ 30% par rapport aux 328M$ de l'an dernier. (Photo: La Presse Canadienne/Andrew Lahodynskyj)

La Banque TD s'attend à ce que sa participation dans Charles Schwab lui procure l'équivalent de 141 millions de dollars (M$) en bénéfice net au premier trimestre.

À la même période l'an dernier, la TD avait déclaré un bénéfice net de 285M$ au premier trimestre grâce à son investissement dans Charles Schwab.

TD affirme que le bénéfice net ajusté devrait s'établir à environ 230M$, soit une baisse d'environ 30% par rapport aux 328M$ de l'an dernier. 

L'analyste de Canaccord Genuity, Matthew Lee, affirme que les résultats de Schwab ont été légèrement supérieurs aux attentes, mais que les prévisions de la société financière pour l'année ont été décevantes. 

Il juge que les principaux éléments à retenir des prévisions des banques ces derniers jours sont la pression sur les revenus, l'amélioration des marchés financiers des capitaux et des vents contraires persistants sur les prêts immobiliers commerciaux, une tendance observable également au Canada.

Matthew Lee anticipe que la BMO et la Banque RBC bénéficient le plus de l'amélioration des marchés financiers américains, tandis que TD sera la plus touchée par la baisse du revenu net d'intérêts aux États-Unis.

Même si les banques sont confrontées à de nombreuses tendances similaires des deux côtés de la frontière, les consommateurs canadiens sont beaucoup plus endettés qu'aux États-Unis. Ils sont donc plus sensibles aux taux, souligne Carl De Souza, responsable des services bancaires canadiens chez Morningstar DBRS.

«Les consommateurs et les entreprises canadiens continueront de subir des pressions à mesure que les prêts continueront d'être renouvelés à des taux beaucoup plus élevés à mesure qu'ils arrivent à échéance.»

Le contrôle des dépenses est une priorité dans le secteur bancaire, notamment Citigroup qui a annoncé la semaine dernière son intention de supprimer 20 000 emplois au cours des deux prochaines années. 

Carl De Souza a déclaré que même si les banques canadiennes ont déjà pris des mesures pour réduire leurs dépenses, y compris des licenciements, il s'attend à ce que le contrôle des coûts continue d'être une priorité et n'exclut pas de nouvelles réductions. 

«Je ne dirais pas que c'est totalement terminé. Ce qui se passe dépendra fortement de la façon dont évolue l'économie, de la façon dont évolue la qualité du crédit, comme le chômage et les variables macro-économiques, car il y a encore beaucoup d'incertitude.»

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