La FBN abaisse ses prévisions sur la Scotia

Publié le 16/01/2012 à 12:31, mis à jour le 16/01/2012 à 12:52

La FBN abaisse ses prévisions sur la Scotia

Publié le 16/01/2012 à 12:31, mis à jour le 16/01/2012 à 12:52

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Un analyste de la Financière Banque Nationale (FBN) vient d'abaisser sa recommandation et son cours cible sur le titre de la Banque Scotia parce que cette dernière doit maintenant prendre le temps de solidifier ses acquis.

En fait, la Scotia fait face à « des défis caractéristiques d’une banque cherchant à consolider et rationaliser ses succès passés », écrit Peter Routledge, de la FBN. Ce dernier identifie trois situations qui l’ont incité à réduire sa recommandation à « sous-performance » (l’équivalent d’une recommandation de vendre), et diminuer son cours cible de 59 à 57 $.

D’une part, la position actuelle de la Scotia en matière de capitaux propres se retrouve sous les attentes informelles du Bureau du surintendant des institutions financières. Ultimement, cela l’expose plus que ses concurrentes à des événements imprévus ou à l’incertitude sur les marchés financiers.

Puis, la dynamique de la Scotia pour son financement l’expose aussi davantage à la volatilité des marchés financiers. En effet, elle s’appuie davantage sur les prêts entre banques que les autres institutions financières canadiennes. Ce modèle ne présente pas de difficultés lorsque ce financement est abondant et peu coûteux. Cependant, lorsque le marché du crédit pour les banques se resserre, la Scotia se retrouve ainsi plus exposée que d’autres banques.

La Scotia doit aussi affronter un environnement ou les marges de profit sont plus minces au pays, alors qu’elle doit continuer d’investir pour faire face à ses concurrents plus rentables comme la TD et la Royale. C’est sans compter qu’elle devra poursuivre, pendant la prochaine année, la consolidation de la douzaine d’acquisitions effectuées en Asie et en Amérique latine depuis 2008.

M. Routledge ne voit pas cela comme un indicateur de la performance opérationnelle de la Scotia. « Cela est prévisible pour une banque qui a connu la croissance par lacquisitions. De plus, la plateforme de la Scotia est beaucoup plus concurrentielle et diversifiée aujourd’hui qu’elle l’était il y a deux ans », écrit-il.

« Mais 2012 sera une année pour consolider ces récentes acquisitions et rétablir la culture traditionnelle du contrôle des coûts à la Scotia », précise M. Routledge.

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