Le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, n'a touché aucune prime. Photo : CDP
En 2009, il en a coûté plus cher pour les déposants de faire gérer leur actif par la Caisse de dépôt que par le passé.
Le ratio d’efficience opérationnelle, ce qui en coûte en cents pour gérer chaque tranche de 100 $ de l’actif net moyen des déposants, a atteint 0,22 $ par 100 $ d’actif net moyen. C’est plus élevé que lors des trois années précédentes (0,216$ en 2006, 0,217 $ en 2007 et 0,212 $ en 2008).
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La Caisse a d’ailleurs annoncé une réduction des dépenses de 20 millions dans un communiqué hier, mais elle ne fera pas de mise à pied.
Depuis 2007, année où l'actif net des déposants a culminé à 155,3 G$, les charges d'exploitation internes n'ont diminué que de 6 millions, passant de 247 millions, en 2007, à 241 millions, fin 2009.
L'actif net des déposants est de 131,6 milliards au 31 décembre 2009. C'est dire que, depuis la fin 2007, l'actif a chuté proportionnellement beaucoup plus que les charges d'exploitation internes de la Caisse.
En 2006, alors que l’actif net des déposants totalisait 143,5 milliards $, les charges d’exploitation internes de la Caisse de dépôt étaient de 216 millions, soit 25 millions de moins qu'aujourd'hui pour un actif net supérieur de 11,9 milliards.
Les frais de gestion externe ont par contre beaucoup baissé, passant de 69 millions, en 2007, à 21 millions, en 2009.
Dans son rapport annuel, la Caisse affirme que dans l'ensemble «elle maintient des coûts totaux comparables à ceux de ses pairs».
