L'ex-pdg de la Société générale se défile

Publié le 08/06/2010 à 09:49

L'ex-pdg de la Société générale se défile

Publié le 08/06/2010 à 09:49

Par Olivier Schmouker

La force va peut-être être utilisée pour faire venir Daniel Bouton. Photo : Bloomberg.

Daniel Bouton, l'ex-pdg de la Société générale, a refusé de venir témoigner au procès de son ex-courtier Jérôme Kerviel, tenu pour responsable d'une perte record de 4,9 milliards d'euros (à l’époque, 7 milliards de dollars) en 2008.

C’est par une lettre qu’il a indiqué qu’il refusait de se présenter devant la Justice. Celle-ci a été lue par le président du tribunal à l'ouverture du procès. M. Bouton y explique qu'il a déjà déposé à l'instruction et qu'il ne juge pas utile de revenir au procès.

Cette attitude a suscité de vives critiques en France. Frédérik-Karel Canoy, avocat de petits actionnaires, a demandé qu'on utilise la force publique pour le faire venir. Le procureur a dit s'en rapporter à la décision du tribunal, mais ce dernier l'a reportée. «Il sera apprécié le moment venu s'il faut requérir ou non la présence de M. Bouton», a dit Dominique Pauthe, le président du tribunal.

Daniel Bouton a dû quitter ses fonctions à la suite de l'affaire, et ce sous la pression de l'Elysée : le président Sarkozy avait exigé que des têtes tombent… Il était depuis l’éclatement du scandale systématiquement sifflé par les petits actionnaires, qui lui reprochent d’avoir mal agi au moment de la crise, en liquidant en douce les positions prises par Jérôme Kerviel au pire moment de la crise financière mondiale.

Avec Reuters.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.