Économie d'intérêt
En remboursant les prêts reçus du TARP (pour Troubled Asset Relief Program), les banques cesseront de payer des intérêts au gouvernement (généralement au taux de 5 %) et seront libérées des contraintes qui ont accompagné cette aide, tel le plafond de 500 000 $ imposé à la rémunération individuelle de leurs dirigeants.
Ce serait le cas pour JPMorgan Chase, American Express, U.S. Bancorp, Wells Fargo, Capital One Financial et la Bank of New York Mellon Corp., qui ont émis du capital au cours des dernières semaines.
Actifs toxiques
Plusieurs banques ont même réalisé leur financement sans vendre les actifs toxiques qu’elles détiennent dans leur bilan. Elles ont jugé qu’elles auraient dû les céder à un prix trop bas, ce qui les aurait obligées à inscrire des pertes.
Avec les assouplissements obtenus de l’organisme contrôlant les normes comptables, elles peuvent conserver ces actifs toxiques sans les inscrire à leur valeur au marché (mark to market) à la fin de chaque trimestre.
Certes, ce n’est pas encore le retour aux beaux jours pour les banques américaines, mais n’est-ce pas des développements intéressants pour l’économie.