Earl Jones, qui est soupçonné d'avoir fraudé des connaissances et des membres de sa famille, a aussi arpenté des couloirs d'hôpitaux en quête de clients bientôt disparus...
Le Globe And Mail révèle le cas de Dianne Creaser décédée à l’été 1986 à Montréal d’un cancer. Moins de 24 heures avant de mourir, Earl Jones lui a fait signer un document faisant de lui son exécuteur testamentaire.
Des documents montrent ainsi de nombreux cas où M. Jones a été nommé exécuteur testamentaire de personnes âgées, malades ou vulnérables qui sont décédées dans les jours ou semaines après que leurs volontés eurent été signées ou modifiées.
Ainsi, Kathleen Helena Brown, 89 ans, qui habitait la résidence Le Wellesley à Pointe-Claire a désigné Earl Jones comme exécuteur testamentaire trois semaines avant de mourir.
Une autre veuve habitant cette résidence, Dorothy Craig, a aussi fait la même erreur moins de deux ans avant de mourir. Les enfants de madame Craig ont découvert plusieurs mois après la mort de leur mère que les documents originaux avaient disparu et que les documents d’Earl Jones n’avaient pas de valeur légale.
Autre situation, les sœurs Ann, Cristina et Madeleine Ross cherchaient quelqu’un pour gérer la succession de leur père décédé en janvier dernier. À la suggestion d’un oncle, elles sont tombées sur Earl Jones qui a mis la main sur une succession dans les six chiffres.
Au printemps, les soeurs ont questionné Earl Jones sur la succession pour éventuellement découvrir que les comptes de leur père à la Banque Royale et au Groupe Investors avaient été vidés.
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