Le Mouvement Desjardins se retrouvera sous la loupe de la Commission d’accès à l’information du Québec et du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada en raison de l’important vol de données survenu.
D’après un communiqué diffusé lundi, en fin d’après-midi, les commissariats ont dit avoir décidé de collaborer étant donné que la coopérative est également assujettie à la loi fédérale puisqu’elle exerce des activités à l’extérieur du Québec.
Les enquêtes visent à déterminer si l’on a respecté la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé en vigueur au Québec et la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, la loi fédérale sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé au Canada.
Aucun détail supplémentaire n’a été fourni dans l’immédiat, étant donné qu’il « s’agit d’enquêtes en cours ».
Desjardins est dans la tourmente après avoir dévoilé, le 20 juin dernier, que les informations personnelles de 2,9 millions de ses membres pourraient se trouver entre les mains de personnes mal intentionnées après avoir été transmises illégalement par un employé de la coopérative, qui a depuis été congédié.
Le groupe financier coopératif a également été critiqué puisqu’Equifax n’a pas répondu aux attentes afin d’aider ses membres victimes du vol de leurs données. Desjardins a mandaté Equifax pour assurer la surveillance des dossiers de ses membres. Mais les plaintes ont rapidement fusé: l’attente était longue, le service en ligne parfois carrément inaccessible et des clients n’ont pu parler à un agent en français.