L'ex-conseillère financière Carole Morinville a été formellement accusée mercredi matin relativement à une fraude dont auraient été victimes une soixantaine de ses clients.
Elle fait face à sept chefs d'accusation, dont fraude et fabrication de faux documents. Elle a plaidé non coupable à toutes les accusations par le biais de son avocate, Éliane Hogue, puisqu'elle n'était pas présente au palais de justice de Montréal.
Me Hogue a expliqué qu'un plan de défense ne pourra être élaboré que lorsque toute la preuve sera connue. Elle a donc refusé de commenter les accusations.
L'adjointe de Morinville, Annie Berger, fait aussi face à deux chefs d'accusation de fabrication de faux documents. Elle a aussi plaidé non coupable mercredi.
Les deux femmes resteront en liberté pour la suite des procédures, reportées au 30 mars en raison de la grève des procureurs de la Couronne.
Morinville avait été arrêtée chez elle le 16 novembre dernier. Elle est soupçonnée d'avoir orchestré une chaîne à la Ponzi dont l'ampleur reste à déterminer.
L'Autorité des marchés financiers avait d'abord avancé le chiffre de 1,5 million $, mais on parle maintenant d'une somme pouvant s'élever à 3 millions$.
