MIchael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse.
La Caisse a présenté ce matin un rendement de 13,6% pour l'année 2010, surpassant la performance des indices comparables.
Les trois grandes catégories d'actif ont contribué au rendement global du bilan de la Caisse. Ce sont les placements sensibles à l'inflation qui ont connu le rendement le plus impressionnant avec 16,3% de croissance et un résultats nets de 3,1 G$. Ses placement en actions ont également permis de bons rendements, de l'ordre de 14,6 %, pour des résultats nets de 9,2 G$.
Voici en vrac les sept principales réalisations de la Caisse en 2010, telles que choisies et exposées ce matin par sa haute direction, présidée par Michael Sabia:
1-Recentrage des stratégies d'investissement sur les métiers de base de la Caisse;
2-Modification en profondeur de son offre de portefeuilles, pour la rendre plus flexible et mieux adaptée aux besoins des déposants;
3-Création de trois portefeuilles et changements aux mandats de 11 autres portefeuilles
4-Mise en place d'un nouveau modèle d'affaires opérationnel (comprenant les secteurs des opérations et technologies de l'information), centré sur le client et l'efficacité, sensé entraîner des économies récurrentes annuelles de 25 M$;
5-Réalisation de plusieurs transactions au Québec, dont une augmentation de sa participation dans Gaz Métro (300 M$);
6-La Caisse a également réalisé sept investissements résultant de son partenariat avec Capital régional et coopératif Desjardins, permettant à des entreprises situées dans sept régions du Québec de poursuivre leur croissance;
7-Progrès continu dans l'amélioration de sa gestion des risques incluant :
a) Réduction de plus de 10 % du risque absolu et de plus de 50 % du risque actif du portefeuille de la Caisse.
b) Adoption de stratégies proactives pour mitiger les risques dans le contexte de la crise européenne et de la hausse des taux d'intérêt.
c) Maintien d'un niveau de liquidités robuste se situant à 48,9 G$ au 31 décembre 2010.
d) Diminution de 50 % du ratio global de levier (passif sur actif total), qui s'élevait à 17 % au 31 décembre 2010, comparativement à 23 % au 31 décembre 2009 et à 36 % au 31 décembre 2008.
e) Réduction de la dette de 3,7 G$ du portefeuille Immeubles qui a contribué à faire passer le niveau de levier de 55,8 % au 31 décembre 2009 à 47 % au 31 décembre 2010. Dans les portefeuilles Placements privés et Infrastructures, le levier de 6,7 G$ a été totalement éliminé.
