Le coup de balais de Michael Sabia a coûté presque 4 millions de dollars. Photo : Lesaffaires.com
Les changements apportés à la haute direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec par son président, Michael Sabia, ont coûté 3,8 millions de dollars en 2009 à l’institution.
Selon La Presse, cette somme a servi à acheter les départs de six dirigeants qui ont été remerciés par le nouveau président.
L'ex-président de la Caisse Richard Guay, qui n'a dirigé l’institution que pendant quelques semaines pendant la débâcle des marchés financiers, à l'automne 2008, pour ensuite conseiller M. Sabia a reçu une indemnité de 1 million de dollars.
Le quotidien qui a eu recours à la Loi sur l'accès à l'information affirme que le vice-président aux marchés boursiers, François Grenier, est parti peu après l'arrivée de Michael Sabia avec 950 000 $. Le premier vice-président aux fonds de couverture, Michael Malo, a reçu 629 500 $ pour quitter la Caisse. Selui qui était qualifié de «stratège en chef», Christian Pestre, a récolté 375 000 $ alors que son collègue Robert Desnoyer, premier vice-président aux ressources humaines, a obtenu 365 000 $.
À part ces hauts dirigeants, 55 personnes ont perdu leur poste qui a été aboli par Michael Sabia. Ils ont également reçu des indemnités.
De son côté, le grand responsable de l'informatique, Van Phong Pham, est parti avec 516 000 $. Ce dernier a cependant quitté la Caisse de dépôt avant l'arrivée de M. Sabia.
À la Caisse, on explique que ces primes de départ sont conformes aux pratiques du marché ainsi qu'à la loi et à la jurisprudence en la matière.
Avec PC