Par action, le bénéfice net s’établit à 61 cents (358 M$) pour la période terminée le 30 avril dernier, en comparaison à 1,25 dollar (642 M$) pour le même trimestre l’an dernier.

« Une fois de plus, nos secteurs d'activité de base se sont bien comportés, particulièrement compte tenu de la récession», a commenté Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier.

Les provisions pour pertes sur créances s’établissent à 372 millions de dollars, en hausse de 221 millions par rapport à la même période l'an dernier. Ces provisions sont surtout attribuables (245 M$) à des prêts aux particuliers et aux entreprises aux États-Unis.

«La condition des marchés du crédit et financiers demeure difficile. Toutefois, nous sommes bien placés pour faire face à ce contexte. La robustesse de notre capital et de nos liquidités nous permet de procéder à des acquisitions opportunistes, comme celle des opérations d'assurance-vie canadiennes que nous avons menées à terme au cours du trimestre», affirme Bill Downe.

La banque rapporte aussi des charges liées à la conjoncture des marchés financiers, d'un montant de 439 millions de dollars et des indemnités de licenciement de 80 millions de dollars imputables à la rationalisation de la structure de gestion.

Le bénéfice des services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada a crû de neuf pour cent par rapport à l'an dernier, alors que celui de BMO Marchés des capitaux a bondi de 33 pour cent.

La Banque de Montréal a indiqué que son ratio du capital de première catégorie atteignait 10,7 pour cent à la fin du trimestre, contre 9,7 pour cent six mois plus tôt. Le rendement des capitaux propres s'est élevé à 8,1 pour cent, contre 17,9 pour cent il y a un an.

Les revenus totaux de la banque sont en hausse de 35 millions de dollars, à 2,655 milliards de dollars.

Le conseil d'administration de la banque a par ailleurs déclaré un dividende trimestriel de 70 cents par action, inchangé par rapport à celui d'il y a un an et du trimestre précédent.