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La Banque Nationale a annoncé lundi des mesures pour «renforcer» l’utilisation du français dans ces activités alors que la banque montréalaise vit une controverse au sujet de la prédominance de l’anglais dans certaines de ses divisions, notamment dans le secteur des technologies.
La Banque Nationale a annoncé que John Cieslak, responsable des technologies de l’information suivra des cours de français. M. Cieslak est unilingue anglophone et travaille pour la banque depuis 2007.
La société prévoit aussi adopter des politiques internes pour augmenter le nombre de réunion se déroulant en français. La banque discute avec les gestionnaires et les employés afin d’adopter ces politiques. Elle affirme aussi vouloir «intensifier le suivi des contrats externes» afin d’assurer la prédominance du français au Québec.
La semaine dernière, La Presse révélait que les activités de la division technologique de la banque se déroulaient majoritairement en anglais. Dans un contrat avec IBM, la banque a aussi abandonné une clause demandant l’accès à des documents en français.
Dans l’édition du Devoir du lundi matin, l’animateur Guy A. Lepage a indiqué qu’il songeait à boycotter l’institution financière en raison de l’unilinguisme de son dirigeant.
La Banque Nationale est la deuxième organisation à se trouver dans la mire des médias en raison de l’unilinguisme de cadres supérieurs. À la mi-novembre, La Presse avait révélé la présence de deux cadres supérieurs unilingues anglophones à la Caisse de dépôt.
À Ottawa, la nomination d’un vérificateur général anglophone et d’un juge de la Cour suprême unilingue a été vivement critiquée au Québec.
