La plus grande banque américaine, Bank of America, a rapporté une baisse de ses revenus et de son bénéfice net au deuxième trimestre de 2010, mais a tout de même dépassé les attentes des analystes.
Le plus gros prêteur au pays de l’Oncle Sam a enregistré un bénéfice net de 3,12 milliards $ US, ou 33 cents par action, en baisse de 3 % par rapport au même trimestre l’an dernier.
Les revenus ont subi une chute de 11 %.
Les analystes sondés par Bloomberg s’attendaient en moyenne à un bénéfice net par action de 23 cents US.
À l’heure actuelle, le chef de la direction Brian T. Moynihan tente de reconstruire l’image de l’institution financière auprès de ses clients, du Congrès américain et des régulateurs, en stoppant les pertes découlant des cartes de crédit et des prêts hypothécaires.
Selon lui, le taux de chômage aux États-Unis devrait demeurer élevé et la compagnie « est à mi-chemin » dans le rétablissement des pertes provenant du crédit.
« Nous sommes dans une période trouble de l’économie et il faudra encore quelques trimestres pour voir une activité plus soutenue », a-t-il déclaré. « Nous sommes en eaux troubles, mais nous avançons dans la bonne direction. »
En milieu d’avant-midi, l’action de Bank of America perd 6,5 %, à 14,38 $ US.
