[Photo : Bloomberg]

La société pharmaceutique montréalaise Theratechnologies (TSX:TH) a indiqué lundi avoir fait une requête de mise en marché en Europe pour son produit phare, la tésamoréline, qui traite des problèmes d'excès de graisse liés au VIH.

La compagnie montréalaise a affirmé que son partenaire Ferrer Internacional a déposé une demande d'autorisation en Europe pour ce produit proposé pour le traitement de l'excès de graisse abdominale chez les patients atteints de lipodystrophie associée au VIH.

Le médicament a déjà reçu une approbation de mise en marché aux États-Unis, où il est vendu sous la marque Egrifta.

Theratechnologies a soutenu qu'il n'existe aucun traitement approuvé pour soigner près de 212 000 patients atteints du VIH en Europe affectés par la lipodystrophie.

En vertu de l'entente entre les deux sociétés, Ferrer détiendrait les droits de commercialisation pour la tésamoréline et serait responsable de mener toutes les activités liées aux réglementations et à la commercialisation.

Ferrer est une société pharmaceutique internationale établie en Espagne et qui fait des affaires dans plus de 60 pays.

John-Michel T. Huss, président et chef de la direction de Theratechnologies, a affirmé qu'il s'agit d'une étape importante vers l'atteinte de l'objectif de la compagnie de "maximiser son potentiel commercial dans les principaux marchés".

Il a aussi parlé d'un "jalon important vers une solution à un besoin médical critique et toujours non comblé pour des patients de l'Union européenne".

Si l'aval est donné, la tésamoréline pourra être mise en marché dans les 27 pays membres de l'UE, de même qu'en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.

Theratechnologies a annoncé la semaine dernière la mise à pied de 24 travailleurs en fonction d'une "reconfiguration de son modèle" de recherche et développement.

La compagnie avait dit précédemment commencer à recevoir des revenus de redevances pour son produit phare, Egrifta.

À la Bourse de Toronto, les actions de Theratechnologies valaient lundi 4,34 $, en baisse de dix cents, ou 2,25 pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.