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Pour la direction de Theratechnologies, tous les moyens sont bons afin d’éliminer les lourdes pertes qu’enregistre la biopharmaceutique montréalaise.
La société, qui n’a pas encore réussi à faire approuver au Canada son traitement contre l’excès de graisse abdominale chez les patients atteints du VIH, vient d’annoncer qu’elle réalisera d’importantes économies en diminuant la superficie des espaces à bureaux qu'elle loue.
Theratechnologies a modifié son bail avec son locateur afin de réduire d'environ 1,2 M$ les déboursés relatifs à son loyer annuel. Ces nouveaux termes, d'une durée de cinq ans, réduisent de 85% les déboursés de loyer pour les locaux de Theratechnologies.
La superficie d'espace à bureaux louée par la PME passe donc de 36 400 pieds carrés à 5 000 pieds carrés.
Theratechnologies note que la conclusion de la convention d'amendement permet aussi de réduire d'environ 3M$ la provision calculée dans les états financiers de l'entreprise. Cette réduction tient en compte les frais de renégociation de cette convention d'amendement de bail d'environ 2M$.
« La signature de cette convention d'amendement de bail nous permet d'accomplir plusieurs objectifs, dont celui de nous rapprocher de la rentabilité en réduisant substantiellement nos déboursés, en plus de diminuer la durée de nos obligations locatives», a dit dans un communiqué Luc Tanguay, président et chef de la direction de Theratechnologies.
L’action de Theratechnologies a perdu 96% de sa valeur en cinq ans. Elle a terminé en baisse de 0,03$ à 0,27$ mardi.
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