Prix des génériques: les pharmaciens menacent le gouvernement

Publié le 08/11/2010 à 18:47

Prix des génériques: les pharmaciens menacent le gouvernement

Publié le 08/11/2010 à 18:47

Par La Presse Canadienne

Insatisfaits des assouplissements apportés par le gouvernement du Québec dans le dossier des médicaments génériques, les pharmaciens propriétaires n'excluent pas de réduire les services qu'ils offrent à la population.

Vendredi, le Conseil du médicament a annoncé qu'il étalerait dans le temps la réduction du prix des médicaments génériques annoncée en juin, dans la foulée d'un mouvement de réforme lancé par l'Ontario.

Comme là-bas, ce n'est finalement qu'en avril 2012 que le prix des génériques sera ramené à 25 pour cent du prix des médicaments brevetés.

À l'origine, le gouvernement Charest avait laissé entendre que la baisse entrerait en vigueur dès cet automne. Le prix des génériques s'élève actuellement à environ 50 pour cent de celui des médicaments d'origine.

En vertu de l'avis publié par le Conseil du médicament, la diminution de prix sera progressive. Au cours des prochains mois, Québec paiera pour un générique jusqu'à 37,5 pour cent du prix d'un médicament breveté. D'avril 2011 à avril 2012, le taux sera de 30 pour cent, avant de baisser à 25 pour cent.

Le gouvernement a également conclu avec les fabricants un accord en vertu duquel les « allocations professionnelles » que ceux-ci versent aux pharmaciens seront plafonnées à 16,5 pour cent du prix des médicaments en avril 2011 et à 15 pour cent en avril 2012, contre 20 pour cent actuellement.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.