Pharmaceutique : Québec doit s'ajuster, dit le cabinet Marceau

Publié le 29/10/2012 à 16:59, mis à jour le 29/10/2012 à 20:37

Pharmaceutique : Québec doit s'ajuster, dit le cabinet Marceau

Publié le 29/10/2012 à 16:59, mis à jour le 29/10/2012 à 20:37

«Règle des 15 ans : «le temps de réexaminer les choses», dit Landry

La province accorde également pendant 15 ans l’exclusivité aux médicaments d’origine remboursés par l’assurance-médicament. Une mesure qui rapportait environ 37 M$ à l’État et lui en coûtait 25 M$ en 2005, pour un avantage net de 12 M$. Depuis, le coût de la mesure a grimpé en flèche, pendant que les pharmaceutiques remerciaient des employés.

«C’est probablement le temps de réexaminer les choses», dit Bernard Landry, l’instigateur de la «règle des 15 ans» comme ministre des Finances, sous le gouvernement Parizeau, en 1994. L’ancien premier ministre est convaincu que «cette politique était la bonne» et qu’elle «nous a rendu de très grands services pendant des années». «À condition qu’on ne perde pas des emplois, ajoute-t-il cependant. Ça, c’est un phénomène nouveau.»

Bernard Landry note que les fusions et acquisitions dans l’industrie ont causé une grande partie des mises à pied qu’ont réalisées les pharmaceutiques ces dernières années. Selon lui, Québec devrait avoir une politique pour profiter de cette concentration, en incitant des entreprises à installer leur siège social ici.

Investissement Québec pourrait par exemple prendre des participations dans des entreprises, à condition de conserver des emplois ici.

Plus de 1 400 emplois perdus depuis 2006

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