Le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) vient d'annoncer la suppression d'une soixantaine d'emplois à Québec, a soutenu lundi le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
L'entreprise n'a pas confirmé les licenciements et les appels logés à son service des communications sont restés sans réponse.
Dans un communiqué, le SCFP a soutenu qu'il était prêt à "envisager des solutions constructives afin de minimiser les pertes d'emplois", et ce, tout en respectant les objectifs financiers de l'employeur.
Or, GlaxoSmithKline a plutôt choisi d'abolir des postes, a déploré Dominic Morin, président du syndicat des employés de GSK (section locale 3783).
Le syndicat a rappelé qu'un investissement de 90 millions $ annoncé en 2009 pour l'usine de Québec, financé en grande partie par des fonds publics, tardait à se concrétiser. Dans cette usine, GSK fabrique des vaccins.