Le succès de cette stratégie pourrait toutefois fort bien dépendre d'un processus d'arbitrage confidentiel auquel participent actuellement MDS et Ottawa au sujet de la résurrection du programme de réacteur nucléaire MAPLE, actuellement en veilleuse, et la volonté d'Ottawa de régler la facture.
Avant d'être mis sur la glace, les deux réacteurs MAPLE étaient présentés comme les successeurs du réacteur de Chalk River, dont l'arrêt a entraîné une pénurie mondiale d'isotopes médicaux.
M. DeFalco estime que les deux réacteurs MAPLE, déjà partiellement construits, représentent la seule solution viable à ce problème. Il affirme aussi que la piètre performance financière de plusieurs divisions de MDS est attribuable autant à l'arrêt du réacteur de Chalk River qu'à la récession.
MDS a épongé une perte de 62 millions $ US, ou 51 cents US par action, pendant le troisième trimestre. Ces résultats comprenaient des dépréciations totalisant 56 millions $, dont 12 millions $ attribuables aux activités non poursuivies. Le bénéfice des activités poursuivies s'est chiffré à 48 millions $, soit 40 cents par action, comparativement à une perte de 5 millions $, ou 4 cents l'action, pour la même période l'an dernier.
Les revenus de MDS ont glissé à 199 millions $, en recul de 21 pour cent par rapport aux 252 millions $ engrangés au même moment l'an dernier.
Il s'agissait des premiers revenus trimestriels dévoilés par MDS depuis que la firme a annoncé, la semaine dernière, son intention de vendre sa filiale Analytical Technologies à Danaher pour 650 millions $ en liquide.
L'action de MDS a clôturé jeudi à 8,75 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 2 cents.