«La société ne va pas fermer ses portes à minuit et une minute si nous n’obtenons pas de financement aujourd’hui, mais il est clair que nous avons besoin de nouveaux capitaux très rapidement pour poursuivre nos activités», précise le vice-président principal et chef de la direction financière d’Adaltis, David Gardner, en entrevue avec LesAffaires.com.
Le 22 juin dernier, l’entreprise a obtenu un prêt de 2 millions de dollars d’Entreprises Victoria Square, mais cela ne lui permettra pas de subsister très longtemps.
«La société est présentement à court d'argent pour financer ses activités. Par conséquent, elle évalue actuellement différentes solutions de rechange, notamment la possibilité de devoir faire une cession aux termes de la Loi sur la faillite», révèle la direction dans un communiqué.
«L'issue de cette situation est en grande partie indépendante de la volonté de la société et sera vraisemblablement assujettie à un certain nombre de conditions, dont certaines pourraient ne pas être avantageuses pour la société», ajoute la société.
L’entreprise a déclaré un chiffre d’affaires de 6,2 millions de dollars et une perte nette de 6,6 millions de dollars au premier trimestre de son exercice 2009, terminé le 31 mars.
Adaltis compte une trentaine d’employés à Montréal, travaillant à la production de tests, au service à la clientèle, à la recherche & développement de même qu’à l’administration. La société possède également des bureaux en Chine, en Italie et au Mexique, notamment.