Entrée en fonction du site Glen
Les protocoles sont d'une précision extrême et ne souffrent ni délai ni fantaisie. «Les tâches sont segmentées - une équipe porte le patient de son lit au brancard, une autre le transporte vers l'ambulance, une troisième l'installe dans le véhicule avec l'infirmière, etc. - et le défi, c'est que chacun fasse la sienne. Ni plus ni moins», affirme la directrice. Des tests opérationnels ont été organisés pour vérifier les parcours à emprunter tant dans les hôpitaux que dans la ville, le temps des trajets, etc. Chaque service a dû établir un plan de travail et divers scénarios. Bref, de quoi parer à l'imprévisible.
Dimanche, donc, le site Glen entrera en fonction pour de bon. Le service des urgences ouvrira ses portes dès 5 heures du matin.
Effort d'adaptation
Reste maintenant aux équipes à s'approprier les lieux. Chacun des 8500 employés a fait une visite guidée du site durant une journée, plusieurs activateurs par service sont venus installer et vérifier le matériel dans les nouveaux locaux et serviront de locomotives à leurs collègues.
La transition risque de prendre un peu de temps. «On amène un grand changement puisqu'on rassemble des équipes qui n'avaient pas toujours les mêmes façons de faire, la même culture», dit Mme Lortie. Ainsi, les infirmières en salle d'accouchement, qui travaillaient dans un espace restreint et avaient appris à aimer le côté pratique de cette promiscuité, devront s'habituer à des salles plus grandes, à surveiller des patients installés dans des chambres individuelles.
Le 27 avril au matin, les patients se réveilleront dans une chambre digne d'un hôpital du 21e siècle. Le personnel prendra ses marques. Il aura un peu de temps : conscient des défis d'adaptation, le CUSM table sur un retour progressif à son activité normale.
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