Si l’on regarde les neuf premiers mois de l’exercice, son bénéfice net est de 194,8 millions de dollars, en progression de 0,3 million comparativement à la même période de l'exercice précédent.
«La situation économique actuelle a toujours des effets sur les volumes d'énergie distribués, mais la diversité de notre portefeuille d'opérations jumelée à une gestion rigoureuse de nos dépenses d'exploitation continuent de soutenir nos résultats», dit Sophie Brochu, présidente et chef de la direction, de Gaz Métro.
La météo américaine joue en faveur de Gaz Métro
Globalement, le secteur de la distribution d'énergie, qui englobe les activités de distribution de gaz naturel au Québec et celles de distribution de gaz naturel et d'électricité au Vermont, enregistre un bénéfice net de 3,6 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice 2009, en hausse de 0,4 million en un an.
Malgré la baisse des volumes d'électricité distribués par Green Mountain Power Corporation (GMP), le bénéfice net généré par l'activité de distribution d'énergie au Vermont s'est accru de 0,5 million de dollars au troisième trimestre.
Ce résultat est dû, entres autres, à l'appréciation de la valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien, à la hausse des revenus de participation de GMP dans Vermont Transco ainsi qu'à l'augmentation des volumes de gaz naturel distribués par Vermont Gas Systems (VGS) découlant de températures relativement plus froides par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent, selon la direction de Gaz Métro.
Cela étant, cette contribution favorable des opérations du Vermont est partiellement compensée par la baisse de 0,1 million de dollars du bénéfice net généré par les activités de distribution de gaz naturel au Québec (Gaz Métro-daQ). Baisse encore plus sensible sur les neuf derniers mois, à hauteur de 4,6 millions de dollars.
Des hauts et des bas
Dans le secteur du transport de gaz naturel, Gaz Métro enregistre une hausse du bénéfice net ajusté de 0,5 million de dollars au troisième trimestre.
Dans le secteur de l'entreposage de gaz naturel, Gaz Métro enregistre une hausse du bénéfice net ajusté de 0,2 million de dollars au troisième trimestre, due essentiellement à une légère indexation des tarifs.
Pour sa part, le secteur des services énergétiques accentue sa perte nette ajustée de 0,4 million de dollars.
Les éoliennes plus importantes que le projet Rabaska ?
Quand il s’agit des projets porteurs pour l’avenir de Gaz Métro, Sophie Brochu met en avant un secteur, celui des éoliennes.
«Du côté de nos initiatives de croissance, il importe de souligner une étape clé dans l'avancement de nos projets éoliens : l'octroi en juillet par le gouvernement du Québec d'un décret pour nos deux parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré, dont la puissance installée sera de 272 mégawatts (MW). Nous sommes enthousiastes à l'idée de poursuivre cette opportunité dans une optique de de création de valeur à long terme pour nos détenteurs de parts», dit la pdg par voie de communiqué.
Dans ce même communiqué, la direction de Gaz Métro ne fait aucun commentaire au sujet du projet de port méthanier Rabaska, pourtant en difficulté depuis l’annonce du retrait du russe Gazprom, en dépit d’une lettre d’entente signée en grande pompe l’an dernier à Québec.
Dans le tableau des résultats sectoriels de Gaz Métro, il est simplement indiqué une ligne de «frais non alloués» considérés comme une perte de 0,2 million de dollar pour le troisième trimestre, laquelle s’élevait à 0,5 million de dollars à la même période de 2008. Sur les neuf derniers mois, cette perte s’élève à 1,6 million de dollars.
«Gaz Métro a encouru ces dépenses dans l’optique d’assurer au projet un meilleur positionnement et ainsi faciliter la signature éventuelle d’ententes reliées à l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL)», explique Marie-Noëlle Cano, conseillère et porte-parole, de Gaz Métro.
«Gaz Métro conserve son approche, qui consiste à ne capitaliser aucune charge reliée au développement du projet (ce qui exclut l’acquisition de terrains), tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas atteint un degré d’assurance raisonnable que le projet générera des avantages dans l’avenir. Ce degré d’assurance pourrait être atteint, entre autres, au moment où Rabaska aura sécurisé ses approvisionnements en GNL», poursuit-elle.
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