Raffinerie Shell de Montréal-Est : c'est la fin

Publié le 02/08/2010 à 17:17, mis à jour le 02/08/2010 à 17:18

Raffinerie Shell de Montréal-Est : c'est la fin

Publié le 02/08/2010 à 17:17, mis à jour le 02/08/2010 à 17:18

Par Olivier Schmouker

La raffinerie sera transformée en terminal. Photo : Bloomberg.

L’espoir n’existe plus pour les 800 employés de la raffinerie de Montréal-Est. Shell Canada et Delek US ont conjointement mis un terme aux négociations en vue de son rachat par les Américains.

Les directions de Shell Canada et de Delek US se sont réunies la semaine dernière pour tenter de régler des questions en suspens que les parties avaient été incapables de résoudre au cours des négociations menées plus tôt cette année. À nouveau, les négociations se sont trouvées dans une impasse, ce qui a poussé les parties à mettre fin aux discussions.

«Après des efforts considérables pour s'entendre sur un grand nombre de questions complexes, les deux parties ont décidé de ne pas poursuivre les négociations au sujet de la raffinerie de Montréal-Est», dit Uzi Yemin, président et chef de la direction, de Delek US, sans donner le moindre détail sur les pierres d'achoppement.

«Delek US a été la seule à avoir un intérêt marqué pour la raffinerie de Montréal-Est. Durant l’année écoulée, nous avons contacté une centaine d’entreprises pour une éventuelle reprise, mais aucune n'a envisagé un avenir acceptable pour l'établissement en tant que raffinerie», dit Richard Oblath, vice-président, portefeuille, secteur aval, de Shell.

Résultat : tout va maintenant être fait pour transformer la raffinerie en terminal. «Nous devons maintenant diriger notre attention sur la transformation sécuritaire de la raffinerie en terminal et sur l'approvisionnement adéquat en carburant de nos clients au Québec, dans les provinces de l'Atlantique et dans l'Est de l'Ontario», indique M. Oblath.

De son côté, le syndicat a déploré que le Shell ait rendue «invendable» la raffinerie en cessant l'entretien de plusieurs appareils devenus ainsi inutilisables.

«Avec l'annonce de la fin des discussions pour la vente de la raffinerie, c'est la fin d'une mise en scène douteuse que Shell a commencé en 2009», a affirmé dans un communiqué le président du syndicat Jean-Claude Rocheleau.

«C'est a ce moment qu'elle a cessé d'entretenir les équipements. En vérité Shell ne voulait que cesser le raffinage à Montréal-Est. Maintenant qu'elle a évincé Delek du processus de vente, Shell revient à son plan initial, jamais abandonné, de conversion en terminal.»

Avec Mathieu Lavallée.

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