Le député de Québec solidaire Amir Khadir, à son tour, a demandé aux dirigeants combien Shell avait dégagé de profits nets au cours des 10 dernières années, combien de dividendes avaient été versés aux actionnaires, combien Shell avait payé d'impôt au Québec et combien Shell avait reçu d'aides gouvernementales de toutes sortes en 75 ans d'affaires au Québec.
M. Houle a refusé de donner des chiffres sur la rentabilité de la raffinerie de Montréal-Est, affirmant qu'il s'agissait là de "données confidentielles". Quant aux autres questions, il transmettra les réponses à la commission parlementaire au cours des prochains jours, s'il ne s'agit pas de données confidentielles, a-t-il précisé.
M. Houle a tant bien que mal expliqué que "la raffinerie Shell ne cadre plus dans la stratégie à long terme de Shell", aux conditions actuelles du marché, répétant que son premier choix aurait été de vendre la raffinerie, plutôt que de la transformer en terminal, mais que Shell n'y est pas parvenu.
Quant au Syndicat des travailleurs de Shell, affilié à la FTQ, il ne lâche toujours pas prise et s'adressera aux membres de la commission parlementaire en milieu d'après-midi.