"Il n'y aurait plus de guerres de prix qui pourraient étouffer les détaillants indépendants, des guerres malsaines si on veut", a expliqué la présidente de l'AQUIP, Sonia Marcotte, en entrevue téléphonique mardi.
"Mais ça éviterait aussi les augmentations de prix importantes, qui irritent les consommateurs. Le prix continuerait à fluctuer, il y aurait toujours un jeu de concurrence", a-t-elle dit.
Le consommateur québécois ne profiterait pas pour autant du litre d'essence le moins cher au pays, une fois les taxes ajoutées, mais la concurrence entre de nombreux détaillants continuerait de jouer, a-t-elle précisé. À titre d'exemple, elle a souligné que dans le grand marché de Toronto, où il y a moins de joueurs en raison des guerres de prix, les détaillants font les plus hautes marges.
Mme Marcotte n'a pas rencontré la ministre Nathalie Normandeau, mais dit avoir parlé au personnel de son bureau dans ce dossier il y a quelques temps.