Après avoir longtemps défendu l'industrie de l'amiante, le gouvernement fédéral a annoncé vendredi qu'il ne s'opposerait plus à l'ajout du chrysotile à la liste des produits dangereux établie par la Convention de Rotterdam.
En faisant l'annonce à Thetford Mines, le ministre fédéral de l'Industrie, Christian Paradis, a invoqué l'intention de la première ministre élue du Québec, Pauline Marois, de ne plus soutenir l'exploitation de l'amiante.
Pour mieux faire passer la pilule, M. Paradis a indiqué qu'Ottawa mettrait en place un fonds de 50 millions $ pour favoriser la diversification économique des régions d'Asbestos et de Thetford Mines.
Au cours de la récente campagne électorale, le Parti québécois a promis la mise en place d'une commission parlementaire pour "faire la lumière" sur les dangers du chrysotile à l'égard de la santé humaine.