Oléoduc: la Chambre de commerce de Montréal espère un «oui» de la population

Publié le 13/11/2013 à 06:30

Oléoduc: la Chambre de commerce de Montréal espère un «oui» de la population

Publié le 13/11/2013 à 06:30

Par La Presse Canadienne

Michel Leblanc, grand patron de la Chambre de commerce de Montréal. Photo: LesAffaires.com

De passage à Calgary, le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel LeBlanc, a déclaré mardi qu'il espérait que la population donnerait son aval aux transport du pétrole provenant des sables bitumineux de l'Alberta vers l'est du pays, mais que le gouvernement et l'industrie devraient faire mieux pour amoindrir les inquiétudes entourant ces projets.

M. LeBlanc a évoqué le récent débat entourant l'exploitation des gaz de schiste au Québec, affirmant que le gouvernement et les représentants de l'industrie avaient peiné à rassurer les citoyens sur le processus d'extraction de cette ressource naturelle.

La population posait des questions et les réponses des entreprises n'étaient pas particulièrement bonnes, a-t-il déclaré devant un parterre d'hommes d'affaires.

Mais le pire dans tout ça, a poursuivi M. LeBlanc, c'est que les fonctionnaires et les représentants gouvernementaux ne savaient pas comment répondre aux inquiétudes de la population. Et c'est précisément cela qui doit être amélioré, a-t-il ajouté.

S'adressant par la suite aux journalistes, M. LeBlanc a dit souhaiter que la situation soit différente dans le dossier de proposition de deux oléoducs pour transporter le bitume de l'ouest canadien vers les marchés de l'est.

Le renversement du flux de la ligne 9 d'Enbridge et le projet Énergie Est de TransCanada donneraient un second souffle dont les industries pétrochimiques et les raffineries du Québec auraient bien besoin, a-t-il plaidé.

À l'heure où les partisans de ces oléoducs tentent de convaincre la population du bien-fondé de leur projet, ils doivent réaliser que jusqu'à tout récemment, les Québécois n'étaient pas très familiers avec les industries pétrolière et gazière, a mentionné M. LeBlanc.

L'industrie a donc une responsabilité à cet égard et il est évident, selon M. LeBlanc, que l'affaire n'a pas été bien gérée. Le gouvernement doit être en mesure d'expliquer le processus et d'assurer que les mesures appropriées seront adoptées en cas d'incident, a-t-il ajouté.

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