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Le projet d’oléoduc Énergie-Est ajouterait 6,35 G$ au Produit intérieur brut (PIB) du Québec en 46 ans, selon un rapport Deloitte commandé par TransCanada, le promoteur du projet de 12 G$, qui suscite de vives inquiétudes auprès des mouvements écologistes.
Le Québec sera la province qui en tirerait le plus de bénéfice durant la phase de construction, qui doit durer six ans. La construction du pipeline injectera près de 3,1 G$ dans l’économie québécoise. Au total, le gain est de 10 G$ pour l’économie canadienne.
C’est l’Ontario et l’Alberta qui en seront les principaux bénéficiaires une fois l’infrastructure construite, toujours selon l’étude. Durant les 40 premières années de la phase d’exploitation, le projet rapportera 3,24 G$ à l’économie québécoise. C’est 10,33 G$ pour l’Ontario et 6,13 G$ pour l’Alberta.
La construction permettra la création de 3 600 emplois directs ou de 9 500 emplois au total, en comptant les retombés indirects.
Au Québec, le projet engendrera des retombées fiscales de 1 G$ en six ans (construction). Ottawa, Québec et les municipalités se partageront cette somme.
L’oléoduc de TransCanada ferait 3 000 km et transportera du pétrole de l’Alberta et de la Saskatchewan vers Montréal, la région de Québec et Saint John au Nouveau-Brunswick.
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