Nemaska Lithium: les projets de mine et d'usine retardés d'un an

Publié le 31/10/2017 à 16:35

Nemaska Lithium: les projets de mine et d'usine retardés d'un an

Publié le 31/10/2017 à 16:35

Par François Normand

source photo: Nemaska Lithium

Les récents retards dans la production d’hydroxyde de lithium chez Nemaska Lithium (NMX, 1,81$) retarderont d’un an l’entrée en production sur une base commerciale de sa mine de lithium à ciel ouvert ainsi que de sa future usine d’hydro métallurgie.

C’est ce qu’a indiqué le président et chef de la direction de l’entreprise de Québec, Guy Bourassa, dans un entretien avec Les Affaires.

Le 11 octobre, l’analyste Eric Zaunscherb de Canaccord Genuity avait publié une note dans laquelle il affirmait que les retards chez Nemaska Lithium «soulevaient des questions».

La minière possède une mine à ciel ouvert à Whabouchi, au nord de Chibougamau. Elle est déjà en pré-production (c’est-à-dire en petites quantités), et elle devait commencer à produire à grande échelle à la fin de 2017.

Sa future usine d’hydro métallurgie sera située à Shawinigan, là où se trouve actuellement son usine de phase 1. Elle devait pour sa part commencer à produire sur une base commerciale à la fin de 2018.

Le nouveau plan match pour les activités

Or, ces deux projets sont décalés d’un an, confirme Guy Bourassa : la mine de lithium entrera en production à la fin de 2018, tandis que l’usine d’hydro métallurgie sera exploitée à grande échelle à la fin de 2019.

«L'évolution des délais pour les deux projets est directement liée au retard de construction et de démarrage de l'usine de phase 1», confirme Guy Bourassa.

Par contre, ces délais n’ont pas empêché Nemaska Lithium de continuer à respecter ses engagements à l’égard de Johnson Matthey (JMAT, 5 628$), assure le dirigeant.

«Les retards dans la production d’hydroxyde de lithium à partir de notre concentré ne nous ont pas empêchés de continuer à produire pour notre client Johnson Matthey», dit-il.

Johnson Matthey est une multinationale britannique qui fabrique des cathodes pour les batteries au lithium-ion que l’on retrouve dans les voitures électriques. Elle a une usine à Candiac, sur la Rive-Sud de Montréal.

Le financement serait presque bouclé

Le projet global de Nemaska Lithium s’élève à 550 millions de dollars canadiens, dont 50M$ sont financés pour le moment.

Guy Bourassa estime que l’ensemble du projet pourrait être financé d’ici 2018. «On est très confiants qu’on pourra faire une annonce d’ici la fin de 2017», dit-il

Nemaska Lithium vise une structure en capital avec 60% de dette (un seuil minimal) et 40% en capitaux propres.

 

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