Les sociétés aurifères, l'occasion d'une vie

Publié le 05/11/2010 à 13:10, mis à jour le 05/11/2010 à 13:09

Les sociétés aurifères, l'occasion d'une vie

Publié le 05/11/2010 à 13:10, mis à jour le 05/11/2010 à 13:09

Par Mathieu Lavallée

Si tout le secteur des ressources naturelles se porte bien à l’heure actuelle, les sociétés aurifères représentent l’opportunité d’une vie.

C’est à tout le moins l’opinion de Jay Taylor, un spécialiste new-yorkais des actions minières et technologiques, présent lors du Salon Investir 2010 de Montréal qui se déroule au Palais des congrès jusqu’à demain.

Celui qui inclut également les producteurs d’argent dans son opinion est d’avis que les minières qui extraient ces métaux précieux se démarquent particulièrement des autres compagnies du secteur.

Selon M. Taylor, la crise de la contraction du crédit et les possibilités de déflation créent un contexte très favorable pour les aurifères. Et les exemples historiques ne manquent pas, ajoute-t-il.

« Les minières productrices d’or ont extrêmement bien fait dans les années 1930 », a-t-il souligné en exemple.

D’ailleurs, les compagnies de ce secteur ont affiché d’excellents résultats, a-t-il poursuivi, et les perspectives pour 2010 et 2011 sont excellentes.

Il y a deux ou trois ans à peine, la moyenne du bénéfice par action des sociétés aurifères tournait autour de 82 cents US. Pour cette année seulement, les prévisions du bénéfice par action moyen dans le secteur se retrouve à 1,82 $ US, dit-il. L’an prochain, cette moyenne se retrouve à 2,50 $ US.

« L’or a connu une appréciation importante à chaque fois qu’il y a eu une crise du crédit ou une période déflationniste, et la tendance s’est maintenue pour des périodes de 15 ou 20 ans », a-t-il insisté.

En plus de la faiblesse du dollar américain, la croissance de l'or et des sociétés aurifères risque de provenir d'une forte demande pour les fonds négociés en bourse (FNB) spécialisés dans ce métal précieux, a déclaré plus tard Brian Christie, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins.

Selon lui, l'or pourrait atteindre 1 420 $ US l'once d'ici la fin de l'année. Vers 13h vendredi, l'or se négociait aux alentours de 1 394 $ US l'once. Au début de l'année, le métal jaune s'échangeait aux alentours de 1 100 $ US l'once.

« Même si au courant des dernières années, le secteur subit généralement une correction saisonnière vers novembre et décembre, ces compagnies sont présentement dans un environnement très fort », a-t-il commenté.

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