«Notre premier objectif est évidemment de nous servir nous-mêmes d’abord», affirme Jean Charest. Pho
Le Québec continuera d’exporter son électricité pour enrichir la province. Et cela se fera autant en exportant vers les États-Unis, qu’ailleurs au Canada.
Extraits du point de presse de Jean Charest :
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«Notre premier objectif est évidemment de nous servir nous-mêmes d’abord. Mais cela étant fait, nous devons aussi profiter de nos ressources pour nous enrichir collectivement.»
C’est en ces termes que le Premier ministre du Québec, Jean Charest, a réitéré l’opinion selon laquelle, Hydro-Québec doit déployer le maximum d’efforts afin de profiter, par le biais de l’exportation, des capacités de productions électriques du Québec.
Ce dernier réitérait cet avis, dans un discours prononcé à l’occasion d’un déjeuner – conférence devant l’Association de l’industrie électrique du Québec, au Palais des congrès de Montréal, le lundi 16 novembre 2009.
Jean Charest en a profité de l’occasion pour insister sur le fait que si les États-Unis faisaient partie des cibles naturelles du Québec en la matière, que les régions de l’Ouest du pays -avec l’Ontario au premier chef- et les provinces de l’Est étaient toutes aussi visées.
L’entente de 4,7 milliards de dollars intervenue entre Hydro-Québec et Énergie NB, il y a deux semaines, fait la preuve des avantages que le Québec a à travailler avec les territoires voisins. Des discussions en vue d’un partenariat sur l’énergie avec l’Île-du-Prince-Édouard, annoncée le 13 novembre à Boston, de même que divers travaux d’interconnexions vers des réseaux plus à l’Ouest, répondent à la même logique, a-t-il dit.
Revenant d’un séjour en Nouvelle-Angleterre, où il a rencontré les gouverneurs de plusieurs États de la région, le premier ministre Charest en a profité pour rappeler le potentiel que cette région représentait pour la province.
«Le Québec, a-t-il dit, se présente de plus en plus comme une solution aux problèmes énergétiques et environnementaux de plusieurs États de la Nouvelle-Angleterre.» Ce serait particulièrement vrai pour le New Hampshire, le Massachussetts et le Vermont.
Ce dernier État se vante d’être l’État américain où il se produit le moins de gaz à effet de serre par habitant, dit-il. «Et si cela leur est possible, c’est notamment grâce à nous et à notre électricité.»