Le pétrole chute, le marché digérant une décision de l'OPEP+

Publié le 05/04/2021 à 16:07

Le pétrole chute, le marché digérant une décision de l'OPEP+

Publié le 05/04/2021 à 16:07

Par AFP
Des puits de pétrole.

Les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés, réunis au sein de l'OPEP+, ont en effet choisi d'augmenter leur volume de production de 350 000 barils par jour en mai et juin. (Photo: 123RF)

Les cours du pétrole ont fortement baissé lundi, au retour d'un week-end de trois jours, dans un marché continuant de digérer la décision prise la semaine dernière par les principaux pays exportateurs d'alléger progressivement leurs quotas de production.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a conclu à Londres à 62,15 dollars, en baisse de 4,18% ou 2,71 dollars, par rapport à la clôture de la veille.

À New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai a plongé de 4,56% ou 2,89 dollars à 58,65 dollars.

Les pertes de lundi sont à peu près de même ampleur que les gains réalisés jeudi, fait remarquer Robbie Fraser de Schneider Electric.

«Cette consolidation intervient alors que les membres de l'OPEP+ se sont accordés pour augmenter graduellement leur production dans les prochains mois», explique M. Fraser. «Cela a contredit certaines prévisions selon lesquelles le groupe allait adopter un statu quo à court-terme et cela suggère que les membres ont confiance dans la reprise continue de la demande.»

Au terme de leur dernière réunion, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés, réunis au sein de l'OPEP+, ont en effet choisi d'augmenter leur volume de production de 350 000 barils par jour en mai et juin, puis de 441 000 barils en juillet.

Les acteurs du marché sont également attentifs aux tentatives de rapprochement entre les États-Unis et l'Iran, qui pourraient être de nature à faire grossir l'offre d'or noir.

Les deux pays ont accepté d'entamer cette semaine à Vienne de premières négociations indirectes, par l'intermédiaire des Européens, pour tenter de sauver l'accord international sur le nucléaire iranien.

L'ex-président américain Donald Trump avait claqué la porte en 2018 de cet accord-clé conclu trois ans plus tôt, et avait rétabli toutes les sanctions contre Téhéran, qui en retour a commencé à s'affranchir des restrictions à son programme nucléaire.

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