Le pétrole baisse, inquiétudes sur la croissance mondiale

Publié le 26/10/2023 à 15:25

Le pétrole baisse, inquiétudes sur la croissance mondiale

Publié le 26/10/2023 à 15:25

Par AFP

Les perspectives de la demande d’or noir «n’ont pas été aidées par la décision de la Banque centrale européenne (BCE)» de laisser les taux inchangés «soulignant les faiblesses de l’économie». (Photo: 123RF)

Les cours du pétrole ont nettement baissé jeudi, les craintes du marché quant à l’expansion de la guerre entre Israël et le Hamas aux pays voisins s’apaisant et laissant la place à une inquiétude sur la croissance mondiale. 

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a perdu 2,44% à 87,93 dollars américains ($US).

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, a reculé de 2,55% à 83,21 $US.

«Les cours subissent la pression des craintes quant à la croissance mondiale tandis que le pétrole continue de circuler sans problème même si le conflit entre Israël et le Hamas fait rage», a commenté Edward Moya de Oanda.

Israël a annoncé jeudi être entré avec des chars dans la bande de Gaza, pour «préparer le champ de bataille» d’une offensive terrestre évoquée à maintes reprises, au 20e jour de sa guerre contre le Hamas.

Depuis le 7 octobre, plus de 7 000 personnes ont été tuées dans la bande Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas, et plus de 1 400 en Israël, essentiellement le jour de l’attaque du Hamas, d’après les autorités israéliennes.

Depuis l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien, le cours du Brent a pris 5% et le WTI seulement quelque 1,5% environ.

Les perspectives de la demande d’or noir «n’ont pas été aidées par la décision de la Banque centrale européenne (BCE)» de laisser les taux inchangés «soulignant les faiblesses de l’économie».

La BCE a en effet a laissé ses taux inchangés jeudi, après dix hausses d’affilée, prévenant que les risques inflationnistes, accentués par la guerre au Moyen-Orient, sont encore trop élevés pour envisager la moindre baisse.

De plus, la croissance mirifique au troisième trimestre pour les États-Unis (+4,9% en rythme annuel), annoncée jeudi, ne devrait pas se reproduire à la fin de l’année, selon la plupart des analystes. Ils s’attendent à un net ralentissement de l’expansion de la première économie mondiale, qui pourrait peser sur la demande d’énergie.

 

 

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