Mardi à 16h, il valait 69,25 dollars américains, en hausse de 1,74 dollars, ou de +2,58%.
Qu’est-ce qui avait provoqué la baisse de près de 5%, lundi? Plusieurs phénomènes concomittants, dont une annonce de la Banque mondiale et l'expiration le jour-même des contrats juillet.
Ainsi, la Banque mondiale a prédit que l'économie mondiale allait se contracter de 2,9% en 2009, ce qui est beaucoup plus que les 1,7% prévus en mars dernier. Pour les investisseurs, cela se traduit notamment par la crainte que la demande pour le pétrole, à l'échelle mondiale, soit moins élevée qu'anticipé jusqu'à présent.
Déjà, des notes d'analystes abondent dans ce sens. Un exemple : la Commerzbank, pour qui cette nouvelle «va inévitablement peser sur la demande globale pour le pétrole».
Les contrats juillet ont expiré
De surcroît, les contrats juillet expiraient le jour-même. Un tel événement influence toujours les cours du moment.
À cela s'ajoutait la divulgation, vendredi, du contrat sur l'essence, qui a été plombé depuis mercredi dernier par la hausse surprise des réserves de carburant aux Etats-Unis. Le contrat de référence sur l'essence avait alors cédé près de 5%.
Recrudescence des hostilités au Nigeria
Par ailleurs, les rebelles du Mouvement d'émancipation du Delta du Niger ont revendiqué, dimanche, trois attaques contre des installations de Royal Dutch Shell au Nigeria. Un porte-parole de Shell a reconnu que des installations pétrolères avaient été endommagées par des attaques, mais a souligné que la production n'en était guère affectée.
Cela étant, une telle recrudescence d'hostilités en Afrique peut déclencher auprès des investisseurs des inquiétudes quant à l'approvisionnement en pétrole.