Le gouvernement de Fredericton annonce qu'il tiendra un débat complet et transparent sur le projet de vente d'actifs d'Energie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec, disant avoir écouté la population.
Le gouvernemen du Nouveau-Brunswick a annoncé, ce matin, qu'il tiendra un débat complet à l'Assemblée législative sur la législation qui mettra en oeuvre l'entente énergétique entre le Nouveau-Brunswick et le Québec. Ce sont le ministre de l'Énergie, Jack Keir, et le leader parlementaire du gouvernement, Greg Byrne, qui en ont fait l'annonce ce matin.
Jack Keir et Greg Byrne ont fait savoir que le gouvernement déposera la législation lorsque les ententes définitives seront prêtes, et que le gouvernement permettra également un débat de plus de 30 jours avant le vote final.
La législation et les ententes seront déposées vers le mercredi 31 mars, l'objectif étant de clore le processus législatif au plus tard le vendredi 21 mai.
"Nous tiendrons un débat robuste durant plus de 30 jours à l'Assemblée législative. Pendant ce temps, l'Assemblée législative étudiera le projet de loi. Un processus sera également en place permettant à un comité législatif d'examiner les ententes définitives, d'entendre des experts et d'écouter des intervenants, et permettant aux Néo-Brunswickois ordinaires d'exprimer leurs opinions et d'obtenir réponse à leurs questions", a déclaré M. Byrne
Pour sa part, Jack Keir a aussi annoncé que l'augmentation moyenne prévue de trois pour cent des tarifs aux consommateurs d'Énergie NB sera suspendue jusqu'à la fin du processus législatif.
Rappelons également qu'au cours de la semaine, le porte-parole conservateur en matière de Finances au Nouveau-Brunswick a martelé que le vérificateur général devrait accorder plus de temps aux parties intéressées pour revoir les détails concernant la vente d'Energie NB.
Selon lui, le protocole d'entente avec Hydro-Québec laisse entrevoir une possible dette structurelle de 1,6 milliard $ dans les livres comptables d'Energie NB. Il affirme également qu'il n'a pas été établi clairement s'il sera possible de supporter la dette restante, après la transaction.
Avec la Presse canadienne
