En vertu d'une entente de principe, la SGF propose d'acquérir une débenture senior non garantie convertible en actions d'Osisko. Le titre porterait intérêt au taux de 7,5 pour cent et le capital serait remboursable cinq ans après le versement des 75 millions $, prévu au plus tard le 15 décembre.
Cette offre de financement de la SGF ne signifie aucunement que le gouvernement a décidé d'appuyer le projet controversé, a assuré une porte-parole de la société d'Etat, Sophie Alarie.
"C'est sûr qu'on aimerait bien participer à ce projet-là, c'est bien évident, mais on se conformera (à la décision de Québec)", a-t-elle déclaré au cours d'un entretien téléphonique.
Vendredi dernier, le BAPE a remis son rapport à la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, mais celle-ci dispose de 60 jours pour le rendre public. Le gouvernement devra ensuite décider s'il donne le feu vert - ou non - à Osisko.
Dave Leclerc, porte-parole de la ministre Beauchamp, a lui aussi assuré que l'offre de financement de la SGF ne préjugeait pas de la décision de Québec.
"On n'a pas déjà fait notre lit, ça c'est clair", a-t-il affirmé au cours d'un entretien téléphonique, ajoutant qu'il n'était pas au courant de la décision de la SGF.
Lors des audiences du BAPE, cet hiver, plusieurs citoyens avaient exprimé leur opposition au projet. Certains s'étaient particulièrement indignés du fait que l'entreprise a conclu des ententes de gré à gré avec des résidants pour déplacer des maisons situées à l'endroit où doit être creusée la future mine à ciel ouvert.
L'offre de financement est assujettie à diverses conditions, dont l'obtention par Osisko de capitaux additionnels totalisant 225 millions $, la conduite d'une vérification diligente à la satisfaction de la SGF, l'approbation des conseils d'administration de la société d'Etat et de la minière, de même que l'obtention des approbations réglementaires et des permis nécessaires pour le développement du projet de Malartic.
"Nous sommes très heureux d'avoir un partenaire financier québécois d'envergure qui s'intéresse au développement du projet Canadian Malartic", a commenté le président et chef de la direction d'Osisko, Sean Roosen.
"Ce projet, qui nécessite des investissements d'un milliard de dollars, est structurant pour l'Abitibi-Témiscamingue et sa mise en exploitation résultera en d'importantes retombées économiques pour la région et le Québec", a-t-il ajouté.
L'action d'Osisko a clôturé mardi à 6,55 $, en repli de 1,1 pour cent, dans un marché baissier à la Bourse de Toronto.
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