En marge d'une allocution à Montréal, le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a pour sa part reconnu qu'"en théorie", une garantie de prêt du gouvernement fédéral ferait baisser le coût de ses chantiers.
L'homme d'affaires a toutefois catégoriquement refusé de dire si la société d'État envisagerait de faire une requête pour ses projets futurs.
"C'est une annonce qui a été faite dans le contexte d'une campagne électorale. La position d'Hydro-Québec est celle qu'a exprimée le premier ministre", a-t-il insisté.
M. Vandal a néanmoins pris la peine d'assurer qu'Hydro-Québec n'avait pas bloqué le projet de développement de la province de Terre-Neuve-et-Labrador en refusant au promoteur Nalcor Energy l'accès à ses lignes de transport.
Selon lui, l'entreprise réclamait un accès "préférentiel et à coût réduit" au réseau, ce qui aurait été injuste.