TransCanada pourrait entamer la construction d'une partie "urgente" de son oléoduc Keystone XL, temporairement bloqué par Washington, a affirmé mercredi un cadre de l'entreprise.
Une gigantesque réserve de brut stockée en Oklahoma exerce une pression à la baisse sur les prix du pétrole, et l'industrie veut rapidement l'envoyer vers les raffineries du golfe du Mexique pour voir le baril prendre de la valeur.
TransCanada pourrait d'abord construire le tronçon menant de l'Oklahoma au golfe du Mexique, a proposé mercredi Alex Pourbaix, un dirigeant de TransCanada.
On ne sait pas encore si le département d'État accepterait la construction de ce tronçon. Son tracé est beaucoup moins controversé que le tracé complet, allant de l'Alberta jusqu'au sud-est américain.
Dans le meilleur des cas, TransCanada pourrait entamer les travaux dès la nouvelle année, selon lui.
Le département d'État américain doit donner son autorisation à la construction de Keystone XL, car l'oéloduc traverserait la frontière canado-américaine. Washington devait annoncer sa décision d'ici la fin de l'année, mais a indiqué la semaine dernière qu'elle ne se positionnerait pas avant 2013.
L'élément le plus controversé de Keystone XL est son passage à travers des zones naturelles fragiles du Nebraska.
L'action de TransCanada gagnait 18 cents à 40,96 $ mercredi matin à la Bourse de Toronto.