Les 11 membres de l'OPEP qui sont soumis à des quotas de production dépassent de 800 000 barils par jour leur niveau cible quotidien commun, qui est de 25 millions de barils.
Le Russie a annoncé plus tôt en journée qu'elle réduisait ses exportations de pétrole, ce qui constitue une bonne nouvelle pour l'OPEP, à la recherche de façons de soutenir les prix en réduisant l'offre sans nuire davantage à l'économie mondiale.
Une réduction de la production pourrait se traduire par une hausse des prix à court terme, mais elle pourrait également affecter à la baisse la demande, alors que les économies mondiales, en difficulté, cherchent à réduire les achats de prétrole qu'elles ne peuvent se permettre. Faire respecter les quotas serait moins dommageable.
Les réductions acceptées depuis septembre visent à retirer du marché 4,2 millions de barils par jour.
Inférieurs à 35 $ US le baril le mois dernier, les prix ont remonté depuis. Vendredi, le cours du baril de pétrole brut léger a clôturé à 46,25 $ US à New York, après avoir atteint au cours de la journée un sommet de 48,14 $.
La Russie est le deuxième plus important pays producteur de brut au monde _ après l'Arabie saoudite _ et l'OPEP lui a à maintes reprises demandé de coopérer, ces derniers mois, alors que l'organisation tente de consolider les prix, qui ont chuté sous la barre des 30 $ US le baril après avoir atteint 150 $ US l'été dernier.